Epitaphe du sévir augustal cavaillonnais Aulus vercius Secondus et de son patron
Siècle : IIe siècle ap. JC
Matériaux utilisés : calcaire froid crétacé
Format : Haut. 68 cm ; larg. 115 cm ; épai 38 cm
Trouvée en 1867, au quartier des Arcoules, probablement lors des travaux de construction de la voie ferrée Paris-Lyon-Marseille. Stèle funéraire dont la partie gauche est manquante. Le champ épigraphique s’inscrit dans un fronton triangulaire mouluré. A droite, queue d’aronde. Le texte, qui est porté sur le couronnement d’un monument de grande dimension, se superposait peut être à une niche où figuraient les défunts. D’après J. Gascou et J. Guyon : « En raison de l’absence d’invocation aux Dieux Mânes, l’inscription ne peut pas être postérieure au Ier siècle. La sobre élégance des lettres, les petits O dans patrono (ligne 2) suggère même qu’elle a été gravée à l’époque julio-claudienne. » Ces auteurs lisent :
A(ulo) Vercio
[I]uncundo, patrono,
[A(ulus) V]ercius Lausus, IIIIIIvir
. Aug(ustalis), . sibi . et . suis
f(ecit).
« A Aulus Vercius Jucundus, son patron, Aulus Vercius Lausus, sévir augustal, a fait construire (ce monument) pour lui-même et pour les siens. »
N° inventaire. Inv. 85.D45.1.1 (Fondation Calvet, Avignon, inv.F65E, don Anziano, 1867) -